Mai 2008

Me voilà donc embarqué dans la passionnante aventure de l’entreprise.

J‘arrivais donc avec tous mes à priori de néophyte acculturé dans ce domaine:
les patrons sont des exploiteurs, avec des montres bling bling et des BM à 300k€, ils ne sont là que pour changer de secrétaires, et ce sont tous, évidemment, des fils à papa…

Bon, c’est un peu réducteur, peut-être, mais schématiquement, en France, le gars qui a réussi et qui gagne bien sa vie, on n’a pas tendance à l’encenser, on a plutôt tendance à vouloir le réduire en cendres. C’est une nuance importante…
Et avant de passer du côté obscur, il fallait que je me documente un peu.

C‘était parti pour les recherches dans la création d’entreprise. Et très franchement, tout ce que j’y ai trouvé m’a plu, était motivant, donnait envie de créer, de poursuivre, de faire quelque chose… Pas nécessairement pour finir en BM et montre en or, mais tout bonnement pour réaliser quelque chose par soi-même.

Citons dès à présent le site de référence, où la masse d’information est dense, et, je pense, très complète: l’Agence Pour la Création d’Entreprise (APCE : http://www.apce.com/).
On y trouve vraiment tout ce qu’il faut savoir sur les différents statuts, les avantages, les inconvénients, les impôts, les possibilités lorsque l’on travaille encore, les formations, etc…

L‘un des pôles est évidemment la construction de votre « Business Plan », qui regroupe plusieurs notions telle que la définition du projet, l’étude de marché et les prévisions financières.
Voilà donc encore des choses à apprendre, où il a fallu que je cherche, creuse et obtienne des réponses. Enfin bref, que je m’enfonce encore davantage…

Il faut savoir que faire toutes ces choses requiert des connaissances autres que toutes celles que j’avais apprises jusqu’ici…
Je ne savais comment faire pour bâtir ce « Business Plan »
Je me cherchais donc une formation sur l’élaboration de celui-ci, et en trouvait une pas trop chère sur le web. Mais tout de même… Je consacrais déjà pas mal de temps sur ce projet, je ne voulais pas non plus y mettre trop d’argent pour le moment…

Or, il se trouve que ma société – dans laquelle je suis salarié, pas celle que je ne n’ai pas encore créée… Je suis pas mytho, non plus, pfff… – vantait le DIF -Droit Individuel à la Formation…
J‘en avais justement besoin! Mais ma demande pour cette formation ne passa pas, évidemment, trop éloigné de mon travail dans le groupe.

Mais cela me donna une autre idée, qui me fit repartir dans l’autre sens, m’éloignant du commercial, vers le technique, plus proche de mes compétences de base: je demandais une formation chez Orsys pour 4 jours de Javascript, avec introduction à l’Ajax!
Requête acceptée…

On reparle coding, pendant et suite à cette formation, dans le prochain billet; mais un autre jour, je suis vanné…

En tous les cas, vous pouvez encore constater mes cheminements et tâtonnements, pour ne pas dire errements…

Je ne dis pas que mon expérience va permettre à d’autre d’aller droit au but.
Chacun de mes errements ont amené leur lot de satisfaction et de découverte. Ces mois passés à chercher, à me cogner la tête contre les murs plutôt que de trouver la solution toute prête, m’ont permis de voir un panel de métiers, de techniques, de connaissance et d’ouvertures que je n’aurai jamais eu sinon.

Bon courage à vous… Moi, je vais me coucher 😉