Les journées au boulot sont ardues, et les soirées entre moi et le code en apprentissage de RoR ne le sont pas moins.
Dans notre cas, avec nos vies actuelles dédiées en partie à notre travail de salarié, et celui de parent à mi-temps, la difficulté à apprendre de nouveaux concepts est tout d’abord ces pointillés incessants: notre journée habituelle se passe en dehors de ce projet, et on travaille dessus spécifiquement le soir, lorsque notre patience, notre humeur et nos capacités de captation sont hélas les plus faibles.
De plus, de part notre imagination, notre désir, de voir dans le réel ce que nous montrent nos esprits, est tellement mis à mal que nos avancées timides ne nous aident guère.
Mais la vision de ce que cela peut être dans le futur, nous porte. Et c’est nous qui en serions les créateurs, les concepteurs et même les développeurs.
Pour ma part, je suis toujours le livre de Dave Thomas et David Heinemeier Hansson sur Ruby on Rails. Mais je peine…
Non que le livre soit mal conçu ou rébarbatif; bien au contraire, c’est étonnant comme il a été créé avec patience, en exposant chaque avancée, sans jamais perdre de vue à quel point le lecteur peut être éloigné de toutes ces considérations de langages web très évolués…
Mais le fait est que, n’ayant que peu d’expérience sur Ruby, je me heurte à ma traduction approximative de la syntaxe et ne comprends donc guère, souvent, ce que je code, me contentant de recopier les lignes décrites en me reportant parfois au petit lexique sur Ruby en annexe du bouquin.
Mais c’est usant de voir à quel point je saisis peu ce que je fais. Et de me dire que je devrais ensuite créer mon projet à partir d’un apprentissage aussi superficiel ne m’inspire guère…
Heureusement, je connais ce principe pour l’avoir déjà vécu bien des fois, sur bien des systèmes, avec d’autres langages.
La complexité à suivre un livre de ce type est tout d’abord une question de volonté: arriver au bout, saisir les concepts, localiser les points névralgiques de ces connaissances, sans trop se soucier d’en comprendre l’ensemble des détails…
Car la technique viendra ensuite, d’elle-même, lorsque d’un problème, je devrais trouver la solution, et que ma mémoire se mettra spécifiquement en branle, me rappelant tel ou tel chapitre, que je reprendrais alors pour m’en imprégner et savoir comment il peut m’aider.
Et pour le projet et la création de l’entreprise, il y a tant d’autres sujets qui restent à traiter…
Je suis tellement impatient. Je voudrais plus de temps pour ce projet, pour m’y investir à fond!
Avec des journées pleines, en quelques semaines, je finirais ce qu’il me faut des mois à accomplir aujourd’hui!
Comme c’est frustrant!
Mais nous avançons, n’ayez crainte! Et sommes toujours confiants dans ce que l’on souhaite vous montrer en juillet de cette année. Il faut bien se fixer un objectif de toute façon!
Je vous abandonne, je n’en puis plus et m’en vais dormir d’un sommeil que je me souhaite réparateur!
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