Hormis ma fascination pour les machines électroniques depuis tout petit, il faut dire que je trouve l’utilisation des robots sous employée en notre pays.
En particulier dans l’aide aux personnes en perte d’autonomie, que ce la soit des handicapés ou des personnes âgées.
Je suppose qu’il s’agit là d’un point de vue latin, cette façon que nous avons de rester intimement persuadé que l’aide à la personne doit être humaine, alors même que démographiquement, économiquement et humainement, cela n’est pas possible.
Or, je suis persuadé que les systèmes automatisés, que cela soit par l’informatique, les réseaux, la domotique ou la robotique auront un grand rôle à jouer dans l’aide à l’autonomie.
D‘une part devant la baisse des coûts des éléments électroniques, leur diversité et leur inter-communicabilité: un réseau sur le net peut être en haut débit de pratiquement n’importe où en France; les webcams, les ordinateurs et les écrans peuvent être intrelacés dans un habitat pour fournir une protection délocalisée; les systèmes d’aide et les logiciels domotiques sont maintenant bien éprouvés.
Tout ceci peut déjà faciliter la vie à un grand nombre de personnes éloignés de leur famille ou d’une plateforme médicalisée et de soin, comme une maison de retraite. Cela prolonge l’autonomie, mais crée un manque de soutien « physique ».
Or, les robots peuvent aider dans ce sens. Il restait le chaînon manquant à une complète autonomie : ils pourraient aider par leur capacité adaptative, suivre une personne et la soutenir pour passer une étape banale pour le commun des mortels, mais qui se révèle être un défi en cas d’handicap.
Ces machines peuvent rendre de la mobilité et de l’autonomie. Et on pourrait ajouter de la sécurité, en jouant le rôle de veilleur, en cas de chute par exemple, afin de prévenir les secours.
A noter aussi les robots reliés à l’homme, comme les exosquelettes, qui permettront aux personnes handicapés moteurs ou aux personnes âgées de retrouver leur mobilité et leur force.
Evidemment, certains diront – la main sur le coeur souvent – « Mais tout cela ne remplacera pas la présence et la chaleur d’un être humain!!!! ».
En effet, sans aucun doute.
Mais le débat n’est pas là : il s’agit de rendre ici une liberté qu’une personne a perdu, liberté que les autres ont : le droit de pouvoir être et vivre seul.
Ensuite, les liens sociaux se créent comme tout un chacun : si l’environnement s’y prête, les contacts humains seront de la partie, en dehors de toute cette mécanique.
Pourquoi je vous parle de tout cela alors que je suis en pleine cogitation sur ma propre entreprise, qui n’a aucun rapport avec ce sujet?
Tout bonnement parce que c’est un sujet sur lequel je reviendrais tôt ou tard, lorsque les robots seront matures, et les esprits aussi : je voudrais entreprendre dans ce domaine, dans le futur…
Mais aussi parce qu’une petite vidéo du petit robot d’Aldebaran Robotics vient nous montrer les prouesses de leur robot, que je suis depuis déjà 2 ans : NAO.
Et en retournant sur leur site, je me suis rendu compte qu’ils avaient un projet annexe sur la perte d’autonomie. Et leur projet, je le leur envie, car ils sont l’avenir…
Pour vous convaincre de tous ces futurs bouleversements, je vous conseille ces lectures :
– Les nouvelles technologies vont transformer la vie des personnes âgées
– La place des personnes âgées dans le discours d’accompagnement des nouvelles technologies de communication
Ainsi qu’un site d’un système informatique qui va en ce sens : MAGUI.
Evidemment, les plus en avance dans ces domaines sont les japonais, mais je compte sur les petits gars d’Aldebaran Robotics pour rattraper le retard de tout notre continent! Et NAO sera notre fer de lance : il est maintenant en avance sur la plupart des autres robots de sa catégorie!
Go, NAO, Go!!!! Ou Banzaï, au choix…
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